Vers une augmentation de la fiscalité immobilière
La baisse du nombre de transactions mmobilières en 2024 a un impact direct sur les rentrées fiscales des communes, mais aussi des départements. En 2014, dans une situation identique, la loi de finance avait permis une hausse des taux départementaux de 3,80 % à 4,50% pour permettre d'accroitre les recette; tous les départements ( sauf Mayotte, Indre et Morbihan) avaient profité de cette opportunité pour rééquilibrer leur budget, par cette augmentation des recettes. 10 ans plus tard, même besoin , même solution : La hausse des taxes est la solution de facilité, en aucun cas une diminution des dépenses. La multiplication des étages du millefeuille administratif n'est pas remis en cause, les rapports de la cours des comptes ne sert pas à grand chose.
Après la suppression des taxes d'habitation qui apportaient des recettes aux communes, et qui étaient payées par tous les habitants des communes, propiétaires et locataires, il semble que le propriétaire soit désormais une cible plus pratique pour alimenter les caisses de l'Etat. Le locataire bénéficie pourtant de tous les services à la charge financière de la commune : crèches, garderies périscolaires, équipements sportifs, bibliothèques et médiatèques, salles de spectacles, ....ou est l'égalité des citoyens devant l'impôt ?
La pyramide des âges prévoit une augmentation importante des retraités dans les prochaines années. Cette période se traduit généralement par une baisse des revenus, et génère également de la précarité dans les foyers de retraités ayant une charge de loyers à règler. En incitant les français qui le peuvent à devenir propriétaires, l'état pourrait permettre à ces acquéreurs de préparer leur avenir, de se constituer un capital, de préparer une retraite sans loyer à payer après leur carrière professionnelle.
A une époque, pas si lointaine, où les budgets de l'Etat étaient équilibrés, il existait des plans quinquénaux pour programmer le futur, avec une vision à moyen terme, avec des investissements et les financements; avec l'évolution technologique, les outils de prévision et les cabinets de toute sorte, nous en sommes en fin d'année à chercher des solutions pour boucher les trous que personne n'avait vu venir...
Bonne chance aux générations futures.